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Bref historique de la Cathédrale Saint Pierre de Saintes
Au Ve siècle. La première cathédrale, fondée par l’êveque Saint-Vivien fur peut-être construite hors les murs (à Saint-Vivien ou à Saint Saloine) avant de s’élever à l’emplacement actuel, proche de la Charente.
Au VIe siècle. Selon Adhémare de Chabanne, l’église périt dans un incendie en 1026. Elle aurait été enrichie de reliques par le Pape Saint Grégoire le Grand (1073-1085).
Au XIIe siècle. Souvent attribuée à l’évêque Pierre de Confolens, la reconstruction de la cathédrale doit plutôt l’être à l’un de ses successeurs, l’évêque Bernard (1142-1166) qui fut préalablement Prieur de Sablonceaux. Le seul vestige de cette cathédrale romane est la coupole du croisillon sud.
Aux XIIIe et XIVe siècles. On édifie le cloître, les sacristies, la salle du trésor et le nouveau logis des chanoines. Mais aucune date précise ne peut être donnée pour ces chantiers.
Aux XVe et XVIe siècles. Sous les trois évêques de Rochechouart, la cathédrale est reconstruite dans le style flamboyant sur un plan grandiose. Le chantier semble avoir démarré vers 1432. En 1472, Louis XI visite Saintes et encourage la construction, peut-être de ses deniers, d’un clocher non terminé par manque de financements. En 1568, les protestants, maîtres de la ville, démolissent une grande partie de la cathédrale qui n’était d’ailleurs pas achevée, et abîment les voussures.
Aux XVI, XVIIe et XVIIIe siècles. En 1585, lanef est relevée, mais très à l’économie. De 1648 à 1676, Louis de Bassompierre fait relever le chœur. Ce sont ses armes que l’on peut voir au droit du grand autel. A la fin du 18ème siècle, l’ensemble est couvert de voûtes de briques. La Révolution a fait peu de dégâts.
Aux XIXe et XXe siècles. Démolition des voûtes en brique pour la béatification de Monseigneur de La Rochefoucault, en 1926. |
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